Nobody a cité La mémoire des vaincus par Michel Ragon
Les forces de l'ordre ! Ces mots : force et ordre, représentaient tout ce qu'il haïssait le plus.
— La mémoire des vaincus de Michel Ragon (Page 19)
Lectures éclectiques : littérature "classique", SF, Fantasy, BD/mangas, poésie...
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Les forces de l'ordre ! Ces mots : force et ordre, représentaient tout ce qu'il haïssait le plus.
— La mémoire des vaincus de Michel Ragon (Page 19)
Des prétendus morts nous accompagnent, vivent avec nous, en nous, plus que tant de vivants que l'on côtoie chaque jour avec indifférence.
— La mémoire des vaincus de Michel Ragon (Page 11)
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A la veille de la Première Guerre mondiale, Fred et Flora, deux gamins des rues, battent le pavé de Paris. …
Un livre étrange qui semble mélanger des influences très diverses : un désert de SF mystique à la Moebius, une cité dystopique qui rappelle « Brazil » de Terry Gilliam, une ambiance de conquête de l'ouest, des voyages dans le temps... Mais la référence principale c’est sans doute « 100 ans de solitude » de Gabriel García Márquez avec lequel les parallèles sont nombreux : - le livre est centré sur un même village dont l’histoire est racontée depuis sa fondation jusqu’à sa destruction, - on suit les familles qui l’habitent sur plusieurs générations, - il y a une part de surnaturel et de merveilleux (même si ici la spiritualité est intimement liée à la technologie), - une puissante entreprise sans foi ni loi va venir exploiter une ressource autour du village, ce qui va bouleverser la vie des habitants… Jusqu’à la structure même du livre, composé de courts récits …
Un livre étrange qui semble mélanger des influences très diverses : un désert de SF mystique à la Moebius, une cité dystopique qui rappelle « Brazil » de Terry Gilliam, une ambiance de conquête de l'ouest, des voyages dans le temps... Mais la référence principale c’est sans doute « 100 ans de solitude » de Gabriel García Márquez avec lequel les parallèles sont nombreux : - le livre est centré sur un même village dont l’histoire est racontée depuis sa fondation jusqu’à sa destruction, - on suit les familles qui l’habitent sur plusieurs générations, - il y a une part de surnaturel et de merveilleux (même si ici la spiritualité est intimement liée à la technologie), - une puissante entreprise sans foi ni loi va venir exploiter une ressource autour du village, ce qui va bouleverser la vie des habitants… Jusqu’à la structure même du livre, composé de courts récits à chaque fois centrés sur un personnage différent. La plupart vont avoir une destinée hors du commun, souvent tragique, mais toujours racontée avec beaucoup d’humour (certains passages m’ont même franchement fait penser à du Terry Pratchett).
On peut noter également que la plupart des personnages sont non-blancs. Ce n’est pas vraiment dit explicitement mais on le devine à leurs noms et à d’autre indices culturels qui évoquent plutôt l’Amérique du sud, l’Afrique, l’Inde ou l’Asie, et au fait que les rares personnages blancs sont qualifiés de « face de fromage blanc »…
Ceci dit, malgré l’originalité et une qualité d’écriture (et de traduction) indéniable, le livre part un peu dans tous les sens au risque de perdre ou de fatiguer le lecteur. Personnellement, je l’ai trouvé un peu long. Mais si vous cherchez un roman de SF qui sort des sentiers battus, celui-ci mérite quand même le détour.
Toute science qui n'inclut pas ce qu'elle ne peut expliquer n'est pas une science.
— Desolation Road de Ian Mcdonald, Bernard Sigaud (Page 407)
Dans le pire désert de Mars, il y a un coin plus perdu que les autres. Le docteur Alimantado, qui …
– T'y crois, toi ? – Moi, je crois en rien. Mais j'aime bien l'idée...
— Des milliards de miroirs de Robin Cousin (Page 214)
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Avertissement sur le contenu Léger spoiler (j'évoque l'évolution générale de l'histoire sans rentrer dans les détails)
C’est malin de n’avoir mis que des enfants dans cette robinsonade, parce qu’on n’a pas de mal à croire à leurs comportements les plus insensés – après tout ce ne sont que des enfants – et ça rend l’histoire d’autant plus perturbante quand leur microsociété se révèle un miroir de la notre, et met en lumière toutes les facettes de l’âme humaine. Ça nous interroge sur nos comportements d'adultes soit-disant civilisés, matures et responsables, sur la nature de nos sociétés, et sur la nature humaine. Et cette image de nous même que nous renvoie le roman est d’autant plus glaçante qu’elle sonne juste.
On devine dès le début que leur aventure ne va pas bien se passer, que ça va dégénérer, mais on ne se doute pas à quel point. Ça commence gentiment, mais la tension va augmenter doucement, gagner progressivement en intensité, jusqu’au final qui nous laisse le cœur battant, le sang figé. Ça ne m’étonne pas que ce livre ait autant influencé Stephen King.
Pour conclure, je dirais que c’est un roman puissant, assez pessimiste, mais que j’ai trouvé étonnement d’actualité. Ou peut-être qu’il est juste intemporel.
Lord of the Flies is a 1954 novel by the Nobel Prize-winning British author William Golding. The plot concerns a …
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La dystopie est originale et bien trouvée, un modèle du genre, et elle est bien exploitée par l’histoire, qui est pleine de bonnes idées. Bon, on sent bien que certains détails techniques sont survolés, et d‘autres sont franchement tirés par les cheveux, mais le livre ne se réclame pas de la hard SF, et ça n’empêche pas de se laisser entraîner par l’intrigue.
Non, ce qui m’a vraiment dérangé c’est l’écriture : c’est lourd, il y a des longueurs pénibles, et d’une manière générale l’écriture des personnages manque de finesse. J’ai même failli lâcher le livre au début, et j’ai traîné à le terminer.
Au final, ce roman m’a laissé une impression mitigée, malgré ses bonnes idées.
Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, une communauté d’hommes et de femmes a organisé sa survie dans un silo souterrain géant. …